Que vous soyez un ardent fan de Pawn Stars ou soyez à vos premiers balbutiements dans l’art de faire baisser les prix, tout le monde devrait être en mesure de marchander. À n’importe quel moment dans votre vie, vous aurez à négocier quelque chose. Le prix d’une auto, des compromis avec votre douce moitié, une augmentation de salaire au boulot ou simplement, acheter des cossins à Punta Cana.
Suivez ces règles et obtenez du succès!
La première règle : la confiance en soi. Plus facile à dire qu’à faire. L’affirmation est une certaine forme de confrontation et cela peut être intimidant et pas nécessairement naturel chez certain(e)s. Par contre, si vous êtes confiant(e), vous partirez avec une longueur d’avance. Il n’y a rien qui dit que vous aurez le prix que vous désirez mais au moins vous aurez la force de vous affirmer et les chances que vous vous fassiez avoir seront amoindries.
Deuxièmement, il vous faut un plan de match. Quel est mon budget total? Combien suis-je prêt à dépenser par article? Fixez-vous un prix de départ et un prix plafond que vous ne dépasserez pas. Mettez le vendeur devant un fait accompli : «Je sais que l’objet coûte 12$ mais Je n’ai seulement que 5$ dans mes poches». Vous seriez surpris de voir comment ça marche…
Faites un calcul mental en additionnant les articles et vous aurez une économie d’échelle. Par exemple, vous voulez acheter une paire de lunettes fumées au prix de 20$. Proposez d’acheter deux paires pour 28$! Ainsi de suite.
Troisièmement, comprenez la psychologie du négociateur. À l’instar du poker, vous devez être en mesure de jauger votre adversaire. Il faut aussi être en mesure de comprendre le concept économique de l’offre et la demande. Si un article est en forte demande et qu’il se vend bien, votre pouvoir de négociation en sera considérablement affecté. Et là, vous aurez l’air un peu nono. Au contraire, si vous voyez une toile d’araignée sur un objet, probablement que le propriétaire sera plus enclin à écouler son stock dormant.
Quatrièmement, trouvez-vous des arguments pour faire baisser le prix. L’article est poussiéreux, l’emballage est compromis ou l’objet est usé. Vous devriez avoir des arguments quand vous négociez. C’est comme aller en visite les mains vides… Ça ne se fait pas!
Cinquièmement, traitez la négociation comme si c’était un simple jeu. Offrez des prix dérisoires que vous pensez que le marchand n’acceptera pas. Négocier juste pour le jeu de la négociation.
Pour pratiquer, j’ai souvent négocié des articles que je ne voulais même pas et quand j’obtenais le prix désiré, je continuais ma route sans l’acheter. Il n’y a rien de personnel, c’est strictement business. C’est n’est pas comme si le vendeur avait autre chose à faire, c’est sa job!
La pire chose qu’il peut arriver c’est de se faire dire : « Non! ». Il faut voir la négociation comme la pêche : des fois, on remonte un poisson mais on le remet à l’eau!
FINALEMENT, les règles les plus importantes qui sont non-négociables.
Peu importe ce que vous négociez, ne montrez jamais votre jeu avant l’autre personne. La valeur d’un objet ou d’un service est subjective. Demandez TOUJOURS au vendeur quel montant il désire avoir pour son objet. Vous aurez un prix de référence que vous pourrez négocier à la baisse. Dans le cas contraire, vous payerez toujours trop cher, même si vous pensez avoir fait une bonne affaire.
Vous devriez toujours être en mesure de pouvoir quitter la table de négociation. Si le prix ne vous convient pas, dites « merci et bonne journée! Ciao! ». Quittez le magasin, il y a des bonnes chances que le vendeur vous suive jusque dans la rue. Vous ne savez pas cela fait combien de temps que le vendeur désir écouler son stock, il essaie peut-être seulement d’augmenter ses marges de profit. #artofthedeal #classetrotteur