Les bagages du voyageur scolaire … selon Mathias.

Ça va faire maintenant trois ans que je me considĂšre comme un vrai “voyageur”. Avec le temps, un petit plaisir s’est installĂ© : faire mon sac le matin mĂȘme. Avec un cafĂ© et un bon disque, au malheur de mes colocs. Quelque chose lĂ -dedans me dĂ©tend. Avec le temps, j’ai appris quoi traĂźner, que ce soit pour trois jours ou deux mois. Contrairement Ă  la plupart des jeunes avec qui je voyage.

Je vois malheureusement trop souvent des groupes arriver avec des valises pesant 25 lb (11 kilos) et un sac Ă  dos plein Ă  craquer. En plus d’ĂȘtre trop, c’est encombrant. Voici donc, selon moi, l’essentiel Ă  traĂźner en voyage.

Dans un bagage de soute:

Personnellement, j’adore le format du sac de sport (un “duffel bag”). C’est compact, lĂ©ger, et d’une grosseur parfaite quand je veux garder mon bagage avec moi.

  • Un chandail par jour, une paire de shorts/pantalons pour deux jours. La sueur, ça sort par les aisselles, pas les genoux. Quand on voyage, c’est pour dĂ©couvrir. Pas impressionner.
  • Une paire de sous-vĂȘtements d’extra. On ne sait jamais.
  • Des bas. Tous de la mĂȘme couleur. Comme ça, si (quand) j’en perds un, je peux encore me dĂ©brouiller avec les autres.
  • Shampoing et savons. En plus de contribuer Ă  la crise du plastique, les produits d’hĂŽtels sont souvent de mauvaise qualitĂ©. AprĂšs avoir marchĂ© 27 000 pas, ce n’est pas le moment de prendre une douche Ă  moitiĂ©!
  • Une ‘tite laine. Les chambres d’hĂŽtels, c’est pas chaud chaud, puis l’air climatisĂ© dans l’autobus, ce n’est pas pour tout le monde!
  • Des sandales. Je tuerais pour des sandales en fin de journĂ©e. Pour aller dĂ©jeuner, c’est parfait. Personne n’est fĂąchĂ© en sandales, puis le dĂ©jeuner, c’est un moment de paix.

C’est tout. Si je mets quoi que ce soit d’autre dans mon sac, c’est officiel que je ne m’en sers pas.

Dans mon sac Ă  dos :

Je suis un gars de sac à dos. Je n’aime vraiment pas traüner un sac à bandouliùre, je trouve ça inconfortable et j’ai souvent mal au dos. Je traüne donc mon sac à dos en tout temps. Un petit 20 litres avec une coquille pour les jours de pluie est bien plus que suffisant. N’allez pas acheter un sac juste pour un week-end, pas contre ! Le volume importe peu, l’essentiel est de ne pas trop le remplir.

  • Un impermĂ©able. C’est LA chose sans laquelle je ne sors pas de chez moi.
  • Si je voyage en avion et que je dois enregistrer mes bagages, je prĂ©vois du linge pour me changer pour une journĂ©e, au cas oĂč la ligne aĂ©rienne ne perde ma valise !
  • Carte d’identitĂ©, carte de crĂ©dit et de l’argent, pris dans une grosse pince. C’est moins encombrant, mais c’est surtout moins fĂącheux de perdre ça qu’un portefeuille complet.
  • Mon plan de la journĂ©e, imprimĂ© sur du papier, dans une enveloppe de plastique. Un tĂ©lĂ©phone cellulaire, c’est fiable jusqu’à un certain point. Du papier, Ă  moins d’ĂȘtre mouillĂ©, ça n’a jamais manquĂ© de batterie.
  • Un chargeur de tĂ©lĂ©phone cellulaire.
  • Un petit sac en plastique impermĂ©able
  • Une paire de bas secs.
  • Une camĂ©ra. Un iPhone pour les lĂ©gers, un boĂźtier professionnel pour les PROFESSIONNELS. C’est lourd Ă  trainer quand on ne sait pas comment s’en servir.
  • Des Ă©couteurs.
  • Un livre.

Pour ce qui est des souliers, je passe ma vie dans des vieux Vans qui ont fait la guerre ou en sandales. Je n’ai rien à dire là-dessus.

Si avec tout ça, il manque encore quelque chose, ce n’est pas la technique qui est mauvaise, c’est le voyageur qui est de mauvaise humeur 😉

Mathias Labrie

Maniaque de festivals et de snowboard, Mathias est le genre de personne qui a toujours une histoire "funky" en réserve. DiplÎmé en cinéma et guide pour une troisiÚme année, il est ce qu'on peut caractériser d'hippie moderne. La seule chose qui lui fait grincer des dents? Se faire appeler Monsieur.

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